On entend souvent parler de produits bio et de consommation responsable. Pourtant, nombreux ne connaissent pas encore exactement l’utilité ni la signification des différents labels agricutlure bio existants sur le marché. AB, Bio cohérence, Demeter… Autant de labels qui ont chacun sa particularité.
Qu’est-ce qu’un label bio ?
Tout d’abord, l’agriculture bio est un type d’agriculture respectueux de l’environnement et du bien-être animal. Les labels agricutlure bio sont donc des certifications apposées par une organisation publique ou privée sur des produits bio dans le but de garantir à la clientèle que lesdits produits respectent certaines normes suivant un cahier de charges bien défini. Chaque organisme public ou privé a le droit de se créer une charte qui peut être très stricte ou non, et dont le respect de ladite charte par les membres est vérifié par des agents professionnels provenant de l'État ou bien d’une entité indépendante. La charte peut, par exemple, comprendre l’absence d’OGM ou de pesticides ainsi que la traçabilité et la qualité d’un produit de l’agriculture biologique. D’autres critères peuvent venir s’ajouter en fonction de la charte, comme le soutien aux valeurs écologiques, le respect des conditions de travail des employés, et la provenance française.
Les principaux labels bio
Les labels agricutlure bio sont nombreux. Premièrement, on a le label AB qui est le principal label bio en France. Il a été créé en 1985 pour permettre aux consommateurs de distinguer un produit bio d’un produit d’agriculture industrielle. On a ensuite le label Bio Cohérence, un label plus exigeant créé en 2010, qui garantit entre autres la non-coexistence entre non-bio et bio, et l’absence totale d’OGM. Un autre label, l’Eurofeuille, est le label bio officiel de l’UE. Il interdit l’utilisation d’OGM et de pesticides chimiques, les animaux doivent également avoir une alimentation sans produits chimiques. Puis il y a le label Demeter qui est plus concentré sur le bien-être animal et le cycle de vie environnemental en favorisant la biodiversité des sols. On a aussi le label Bio Equitable et Bio Solidaire, créé en 2002 par des sociétés œuvrant dans le secteur de l’importation et de la transformation des matières premières. Et enfin, le label Nature & Progrès, créé en 1964 qui regroupe les professionnels et consommateurs investis dans l’agroécologie.
Cahiers des charges : quelles différences ?
Les critères imposés par les labels dépendent principalement des organismes qui les délivrent. Certains critères d’un label peuvent ainsi être repris dans d’autres. Par exemple, presque tous les points évoqués dans le label AB sont repris dans les cahiers des charges de Nature & Progrès et de Bio Cohérence, avec une petite différence dans le taux d'OGM acceptable. En effet, une présence accidentelle d’un taux de 0,1 % est tolérée. Nature & Progrès interdit également l’utilisation d’huile de palme, la production de cette dernière étant jugée irrespectueuse des conditions écologiques et sociales.